Dès les premiers jours de la guerre Jean-Louis est mobilisé dans l'artillerie. Il est alors maréchal des logis. Il est fait prisonnier et envoyé au kommando de Grossbeeren, composé presque essentiellement de Bretons.
Il faisait le forgeron pour le compte de la Reichsbahn.
Il s'évade une première fois vers le 10 mai 1941.
A la ferme la situation change, les enfants doivent quitter l'école pour aider Marguerite qui était très active mais ne pouvait pas faire face à toutes les taches.
Au moment de sa captivité, à l'époque de la proscription du parti communiste français, des gens du parti ont été reçu à Kersalut. Le parti avait demandé d'héberger Jean Le Fol, venant du sud de la France. Il est resté longtemps, il se faisait passer pour un commis.
Et ce fut le retour d'Allemagne le 6 décembre 1941. Jean-Louis indomptable, avait réussi sa septième évasion. Pierre Denouald, le compagnon de cette odyssée, a raconté tout cela dans un article paru après la libération.